Le nom de sage-femme fait référence à la femme qui accouche et non pas à la sage-femme même si cette dernière est souvent une femme. Si c'est un homme on l'appellera homme sage-femme ou maïeuticien.
Timbre allemand de 1956.
Pour devenir sage-femme, il faut faire soit une année de L.A.S. ( Licence avec option Accèes Santé) soit P.A.S.S. (Parcours Accès Spécifique Santé) puis 4 ans dans une école de maïeutique. La sage-femme a donc un bac+5.
Les 2e et 3e années :
Le 1er cycle se concentre sur les apports théoriques : la gynécologie, l’obstétrique, la maïeutique, la néonatalogie et la pédiatrie. Il y a aussi des matières générales comme l’anatomie, la santé publique, la pharmacologie, la sémiologie ou l’étude des pathologies principales. Les sciences humaines (anglais, économie de la santé, éthique, psychologie, droit) sont appliquées à la pratique professionnelle.
Des stages courts sont prévus tout au long des 2 années, consacrés au suivi de la grossesse, au suivi de l’accouchement, au suivi postnatal et au suivi gynécologique.
En fin de 3e année, les étudiants obtiennent le DFGSMA (diplôme de formation générale en sciences maïeutiques), reconnu au niveau licence.
Les 4e et 5e années :
Apportant une formation approfondie en sciences maïeutiques, les enseignements du 2e cycle associent l’obstétrique, la néonatologie et la gynécologie à la pathologie.
Les étudiants sont de plus en plus sur le terrain, avec 56 semaines de stage au total (dont 6 mois en fin de cursus). L'objectif est d'apprendre à réaliser un accouchement sans complications, à savoir animer une séance collective de préparation à la naissance, à mener une consultation de grossesse ou postnatale et à pratiquer la gynécologie de prévention.
Pour obtenir le DE (diplôme d’État) de sage-femme, les étudiants doivent valider les enseignements, les stages, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) et soutenir un mémoire.
Il est possible de suivre, en parallèle de la formation ou à l'issue, un master ou un DU (diplôme universitaire). Apportant une spécialisation complémentaire, ces diplômes peuvent favoriser les évolutions de carrière, notamment vers la recherche, l’enseignement ou un poste d’encadrement.
Sources:
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